La ville à la campagne, la campagne dans la ville,
l’album aquarellé de Nice et ses environs.

Par Jean-Paul POTRON
Conservateur de la bibliothèque Victor de Cessole, Nice
Rédacteur en chef de la revue Nice Historique.

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  • Couvent de St. Barthélemy, vue prise de St. Hilarion.

    Couvent de St. Barthélemy, vue prise de St. Hilarion.

    Lithographie de Jacques Guiaud d’après une photographie de Louis Crette,
    H 18,9 x L 26 cm.
    Nice, collection particulière.
    Repr. © J.-P. Potron/Acadèmia Nissarda
  • Nice, quartier Saint-Barthélemy, le monastère et la villa Arson.

    Nice, quartier Saint-Barthélemy, le monastère et la villa Arson.

    Aquarelle sur papier de Jacques Guiaud, 1855.
    H 16 x L 26 cm, signée, datée, b. dr.
    Nice, collection particulière.
    Photo © Michel Graniou/Acadèmia Nissarda.
  • Côte de Nice depuis Magnan.

    Côte de Nice depuis Magnan.

    Gravure sur cuivre rehaussée à l’aquarelle par Albanis Beaumont.
    H 24,9 x L 44,5 cm.
    Planche 11 du Voyage historique et pittoresque du Comté de Nice. Genève, Bardin, 1787.
    Nice, bibliothèque de Cessole, 49-1.
    Repr. © Reliure du Limousin/Ville de Nice.
  • La maison Guiglia à Nice.

    La maison Guiglia à Nice.

    Aquarelle sur papier de Gabriele Carelli, 1843.
    H 16,2 x L 27,6 cm.
    Devonshire Collection, Chatsworth (Derbyshire, UK).
    Album n° 4, f. 37.
    By permission of the Duke of Devonshire and the Chatsworth Settlement Trustees.
  • Nice, la villa Arson.

    Nice, la villa Arson.

    Aquarelle sur papier d’Urbain Garin de Cocconato, 4 mars 1857.
    H 9,4 x L 15 cm.
    Extraite de l’Album de Nice 1857 dédicacé à mademoiselle Wilhelmina Harvey le 25 mars.
    Nice, bibliothèque de Cessole, n° inv. MAH-8546.
    Repr. © J.-P. Potron/Ville de Nice.

    Introduction

    « Un des plus grands plaisirs de l’étranger fixé à Nice pendant les mois d’hiver, c’est de pouvoir à peu près chaque jour faire sa promenade à la campagne. Et quelle campagne ! »1

    Lorsque Jacques Guiaud s’installe à Nice en 1847, la ville fait partie des lieux réputés pour y passer l’hiver pendant que l’Europe septentrionale grelotte. Outre son climat doux et ses journées ensoleillées, Nice offre également de splendides panoramas sur la mer et la montagne, ainsi que de très nombreux jardins d’agrément et d’utilité. La qualité de l’air, les parfums des fleurs et des agrumes qui poussent en pleine terre ajoutent grandement à sa renommée. Au cours de la Restauration, Nice passe peu à peu du rang de petite capitale d’un comté vivant des échanges de son port franc et de ses activités agricoles à celui d’une station de villégiature où des quartiers neufs sont construits afin d’offrir les infrastructures nécessaires à la nouvelle économie d’accueil.

    Présent à Nice pendant treize ans, Jacques Guiaud a été un observateur curieux de cette évolution ; les multiples points de vue et sujets qu’il choisit sont loin de se borner à suivre ceux qui se trouvent déjà consacrés par la tradition pittoresque. Ce peintre « descendu de Paris » est attentif d’une part aux paysages niçois, à l’architecture vernaculaire dont il laisse de nombreux dessins et d’autre part aux réalisations issues d’un plan d’urbanisme visionnaire, le Consiglio d’Ornato, qui voulait faire de Nice une ville jardin, une cité comme l’avait rêvé le siècle des Lumières. Aussi, nombre d’aquarelles font ici l’objet de précisions historiques en sus des commentaires sur leur esthétique. L’aspect documentaire ne peut être mis entre parenthèses, d’autant que certaines vues originales restent parfois uniques dans le vaste corpus de l’iconographie du paysage niçois.

    L’album contient quarante-cinq aquarelles2 collées sur des cartons forts, montés sur onglet3. Ce sont des oeuvres de petites dimensions dont les mesures sont similaires (de 12 cm pour le côté le plus petit à 23,5 pour le plus grand, le rapport le plus fréquent étant H 12,5 x L 20,4 cm). Trente-cinq sont de format « paysage » et dix de format « figure ». Aucune ne porte d’indication écrite : elles ne sont ni signées, ni titrées, ni datées, à l’inverse de la plupart des autres productions du peintre, notamment les aquarelles séparées réalisées pendant le séjour niçois. Aucun texte manuscrit, explicatif ou descriptif, qui permettrait de connaître les motivations du peintre et du commanditaire n’est inséré.

    La reliure en maroquin rouge4 ne signale pas de mention de relieur. Luxueuse, elle offre pourtant un travail soigné avec ses nerfs marqués et ses cadres avec roulettes sur les plats extérieurs et intérieurs. Les armoiries en argent repoussé qui ornent le coin supérieur gauche sont finement ciselées, mais ne portent pas de marque visible d’orfèvre.

    Le commanditaire de l’album n’est pas connu non plus. Les blasons entrecroisés du comté de Nice et de la maison de Savoie sur la couverture laissent entendre que l’ouvrage a pu être exécuté pour un membre de la famille royale sarde, voire un notable niçois ou piémontais de premier plan. La présence d’une étiquette à l’intérieur du premier plat fait accroire que l’ouvrage a pu figurer dans une bibliothèque privée importante.

    La seule piste plausible est celle du libraire papetier niçois Amédée Delbecchi5. Cet ami des peintres appréciait Jacques Guiaud. Il édita un recueil comprenant dix de ses lithographies6 ; quelques-unes ont été exécutées sur le modèle d’aquarelles contenues dans cet album. Son célèbre magasin à l’angle de la rue du Pont-Neuf7 abritait une galerie où les oeuvres des artistes étaient régulièrement exposées. Le nom d’Amédée Delbecchi figure en lettres dorées entre le filet et le cadre décoré en bas à droite du premier plat. Plus qu’un signe d’appartenance, nous voulons voir dans cette marque discrète la signature du maître d’ouvrage qui a d’abord supervisé la commande des aquarelles à Jacques Guiaud, défini leur format, peut-être choisi leur sujet et leur ordre, puis qui a confié l’ensemble à un relieur professionnel, sans doute en dehors de Nice. Le libraire a-t-il été chargé de cette entreprise par un bibliophile fortuné ou bien est-ce un présent que lui-même a adressé à une personnalité de tout premier plan ? Nul ne le sait pour l’heure. Un siècle plus tard, on retrouve l’album dans la collection personnelle de Félix Bottin, le propriétaire de la Librairie niçoise, rue Defly, qu’il avait ouverte en 1932. Depuis cette date, l’album se trouve dans la même famille.

    Ce recueil est l’oeuvre d’un projet réfléchi : élaboré à partir d’une commande spécifique, il offre un ensemble cohérent. Le voyage pittoresque que cet album propose à travers Nice et ses environs montre une originalité, une connaissance du territoire et une maîtrise dans l’art de l’aquarelle rarement atteintes sur cette partie de la Riviera. Si l’on examine la production niçoise connue de Jacques Guiaud, cet album apparaît comme une sélection de ses plus belles réussites, une anthologie du travail qu’il a accompli durant les années qu’il a passées dans le Midi. Si, plusieurs de ces vues existent sous la forme d’autres versions aquarellées, elles présentent des variantes et des formats différents. Souvent datées, elles peuvent indiquer la reprise de croquis antérieurs que l’on possède pour quelques-unes d’entre elles. Certains paysages ont fait l’objet de reproductions lithographiées réunies en albums et de gravures publiées dans des revues illustrées. La lithographie8 qui représente le couvent de Saint-Barthélemy nous permet d’avancer une date, puisqu’elle a ellemême été réalisée d’après un calotype de Louis Crette. Guiaud ne pourrait en ce cas avoir exécuté l’aquarelle équivalente qu’après 1855, période effective du travail photographique de Louis Crette à Nice9. Jacques Guiaud aurait alors constitué cet album pendant les toutes dernières années de sa présence sur la Riviera.

    Les aquarelles n’ont vraisemblablement pas été peintes sur le motif, mais en atelier. Elles semblent obéir au travail de ressouvenir que tout paysagiste se doit alors d’accomplir selon les préceptes en cours, énoncés notamment par le peintre Pierre-Henri de Valenciennes dans ses Elemens de perspective pratique10, qui influencent bon nombre d’artistes du XIXe siècle et notamment Louis Étienne Watelet, l’un des maîtres de Guiaud. Il faut s’astreindre à copier sans cesse le modèle en atelier ou en plein air, puis le reproduire de mémoire. Cette pratique permet également de mieux choisir ce que l’on veut représenter in situ. La plupart des peintres réalisent sur place des croquis au crayon et des esquisses colorées qui sont repris à l’aquarelle ou à l’huile dans l’atelier. Jacques Guiaud a suivi cette éducation du regard qu’il maîtrise totalement lorsqu’il se trouve à Nice : pour deux aquarelles de l’album - la rue et la place Sainte-Réparate - nous possédons des croquis au crayon exécutés sur place. Ils sont repris à quelques différences près, comme certains personnages au premier plan et quelques décors architecturaux, avec la même composition à une échelle légèrement plus grande.

    Ces dessins préparatoires s’avèrent extrêmement précis dans la mise en place des perspectives et des différents plans, dans la représentation détaillée des architectures et des groupes animant les scènes. En revanche, ils ne portent pas d’indication de couleur, d’heure de la journée, ni de précision sur les ombres et la lumière (de tels dessins restent minoritaires dans l’ensemble de son oeuvre connu). Il est possible qu’ils aient été complétés pour cela par des pochades à l’aquarelle comme on en trouve pour d’autres sujets niçois ou monégasques, voire par une mise au carré à l’image de la chapelle Saint-François au Cap-Ferrat. On peut aussi imaginer que le peintre a pu tenir un carnet de notes. Mais rien de tel n’est parvenu jusqu’à nous. Guiaud avait-il besoin d’un tel matériel ? La mémoire visuelle du peintre liée à sa grande expérience des différents paysages représentés au cours de ses nombreux voyages et principalement en Italie où il se rendait presque chaque année, le métier acquis au fil des ans, lui permettaient sans doute de réaliser les aquarelles définitives en atelier. Plusieurs versions de Nice vue depuis Rauba-Capeù prouvent combien Jacques Guiaud sait varier l’atmosphère et la lumière pour un même site saisi à plusieurs moments de la journée et à des saisons différentes. Grâce aux meilleures conditions de travail que procurait l’atelier, à l’éclairage indirect, à la documentation iconographique accumulée, le peintre peut organiser une série cohérente de paysages. C’est là qu’il transfigure la réalité du site représenté par l’ambiance qu’il imagine pour chacune de ses aquarelles ; certaines d’entre elles, comme la Vue de Nice prise depuis les hauteurs de La Bornala11, sont révélatrices de cette démarche. Son génie créatif se manifeste d’abord dans le rendu de la lumière qui poétise ses oeuvres et en renouvelle l’intérêt au fil de leur multiples versions. Guiaud sait mettre en concordance les différents éléments d’un paysage avec le miroir du ciel. Ainsi, la variété des points de vue, la succession des panoramas et des portraits de sites, l’alternance des paysages urbains et campagnards, les éclairages changeants, la riche palette des tonalités font de cet album une réussite exceptionnelle, aussi bien sur le plan esthétique que dans les domaines documentaire et historique.

    Si les carnets de dessins effectués sur le motif aux bords de la Riviera sont assez nombreux, pensons à ceux du peintre amateur niçois Urbain Garin de Cocconato12 ou aux sketchbooks du célèbre peintre voyageur anglais W. M. Turner13, si on dénombre une bonne quinzaine de recueils d’estampes depuis le Voyage historique et pittoresque d’Albanis Beaumont au Nice et Savoie de Félix Benoist14, en revanche, pour ce qui est des albums originaux, on les compte sur les doigts d’une seule main. Nous connaissons celui que le peintre amateur Clément Roassal réalisa pour sa fille vers 183015, celui du jeune Ziem descendu à Nice en 184216, ou encore celui que constitua William Spencer Cavendish, 6e duc de Devonshire avec les oeuvres du même Ziem et de Giuseppe Carelli, les peintres qu’il avait engagés lors de son voyage méditerranéen en 184317, voire enfin les souvenirs de voyage entre Nice et Gênes en 1853 dessinés par Anna de l’Épinois18. C’est dire l’importance de cet album de Jacques Guiaud reproduit ici pour la première fois dans son intégralité19.

    L’ordre retenu suit à peu près les parcours qui sont aussi bien décrits par les guides de voyage qu’illustrés dans les recueils d’estampes : cité ancienne de Nice, quartiers neufs, sites limitrophes, agglomérations des vallées. Soulignons qu’aucune incursion n’est faite en territoire français, en Ligurie ou en Piémont ; même la principauté de Monaco est absente de l’album20. Jacques Guiaud reste dans les strictes limites géopolitiques du comté de Nice. Comme la très grande majorité de ses collègues peintres voyageurs, il privilégie le littoral et représente les sites rencontrés depuis les voies de communications. Les principales routes parcourant les vallées lui permettent de réaliser quelques vues de l’intérieur : Laghet, Sospel, Saint-André, Levens. Mais l’essentiel est réservé aux villes du bord de mer et notamment Nice qui concentre trente-quatre vues, soit plus des trois-quarts des aquarelles de l’album. Le reste se partage entre Villefranche, La Turbie et Menton. C’est paradoxalement à Nice que Guiaud s’écarte plusieurs fois des sentiers battus lorsqu’il dépeint des lieux ordinairement ignorés des peintres étrangers, voire des artistes locaux, notamment dans le vieux Nice et la campagne proche.

    Au sein de l’album se détachent des suites, comme celle du Paillon, qui offrent une unité de situation, de tons et de lumière. La disposition ne se cantonne pas toujours à la proximité géographique, ainsi des cinq premières vues qui introduisent la visite par des sites remarquables de Nice, bien éloignés les uns des autres. Beaucoup d’aquarelles fonctionnent soit comme des pendants, ainsi de Rauba-Capeù et du quai du Midi, soit comme une vue rapprochée de la précédente (Nice depuis Saint-Philippe et Fabron), ou encore comme différents points de vue d’un même sujet (Saint-Pons).

    La maestria du peintre dans l’art de la perspective lui permet de mettre en valeur les plus belles réussites du plan régulateur niçois, nous pensons aux ensembles des quais du Midi et Saint-Jean-Baptiste. Aussi, est-il étonnant que certains lieux soient absents, ainsi des places Masséna et Cassini (Île-de-Beauté), ou du faubourg de la Croix-de- Marbre. Il semblerait que Guiaud ne les ait pas représentés ou plus vraisemblablement qu’ils soient non localisés, voire perdus21. C’est le cas également de plusieurs bâtiments connus, tels le théâtre Tiranty, l’église orthodoxe de la rue Longchamp, le temple anglican, la librairie Visconti, le Collegio nazionale. La fameuse vue de Nice et de la baie des Anges prise depuis le Château ne figure pas, pas plus que les ruines de Cimiez ; enfin, aucune scène du carnaval n’est à ce jour connue.

    La raison de ces « omissions » pourrait bien venir de la volonté du peintre d’équilibrer les représentations de la Nice ancienne avec celles de la Nice nouvelle, de présenter quelques images incontournables tout en renouvelant le répertoire des paysages locaux22. Ce corpus iconographique déjà bien nourri depuis un siècle par les apports des paysagistes en voyage, puis des artistes niçois, s’enrichit ici d’un apport majeur. Il se trouve, en effet, rajeuni non seulement grâce à des premiers plans choisis avec soin, au changement des personnages qui l’animent et à la détermination de l’angle qui conditionne l’échappée sur le panorama, mais aussi au passage vers une conception moins dessinée de la vue aquarellée et parfois moins soucieuse d’exactitude topographique au profit d’une représentation désormais plus pensée en termes de gradations colorées, de contrastes d’ombres et de lumières. Au cours de ses voyages et lors de ses visites dans les salons parisiens de peinture Jacques Guiaud a pu admirer et intégrer les multiples innovations des aquarellistes britanniques, des représentants de l’école du Pausilippe et des peintres de la nature en France. La lumière, les couleurs et la nature de la Riviera ont peut-être également poussé le peintre à se libérer de l’emprise de la ligne, de la composition et du « fini » propres au paysage en vogue.

    Jacques Guiaud ne tenait sans doute pas à offrir une nouvelle version des points de vue et images du monde à Nice, pas plus qu’un énième catalogue de costumes folkloriques. Ce qu’il s’est attaché à montrer, selon nous, c’est le rêve occidental de la ville à la campagne - ou de la campagne en ville - qui avait pris l’une de ses formes les plus accomplies à Nice sous la Restauration sarde. Ce qu’il veut dévoiler tout au long de cet album, ce sont les beautés d’une villégiature niçoise à l’orée de son succès international, la décennie durant laquelle la nature - sauvage ou jardinée - semble offrir un écrin aux meilleures réalisations urbaines nées du génie humain, le moment d’une harmonie rare entre un monde ancien, celui de la Restauration sarde, et l’avènement prochain de la modernité, celle du siècle de l’industrie et du Second Empire français


    * Conservateur de la bibliothèque Victor de Cessole, Nice, rédacteur en chef de la revue Nice Historique.
    1 Antoine Burnel, Nice. Société typographique, Nice, 1857, p. 55.

    2 La dernière aquarelle, Vue du moulin du Ray, semble avoir été rajoutée à posteriori sur l’une des pages vierges à la fin de l’album. Néanmoins, comme elle présente de fortes similitudes stylistiques avec les précédentes et un format semblable, elle fait partie de cette étude.
    3 Une 46e a été probablement rajoutée sur une des pages vierges à la fin de l’album.

    4 H 24 cm x L 35,5 cm.

    5 Né le 20 septembre 1818 à Pinerolo de Joseph Delbecchi et de Christine Albora, marié à Nice le 21 décembre 1850 avec Baptistine Geoffroy. La librairie a été ouverte en 1850.

    6 Nice, vues et costumes par Jacques Guiaud et Joseph Felon, Delbecchi, 1861.

    7 Actuelle librairie-papeterie Rontani à l’angle des rues Alexandre-Mari et de l'Hôtel-de-Ville.

    8 Nice pittoresque. Paris, Lemercier, 1857.

    9 Didier Gayraud, La photographie à Nice, Monaco et dans les Alpes-Maritimes au XIXe siècle. Nice, Acadèmia Nissarda, 2016, p. 91.

    10 Elemens de perspective pratique à l’usage des artistes, suivis de réflexions et conseils à un élève sur la peinture et particulièrement sur le genre du paysage. Paris, Desenne, Duprat, 1799, p. 417-418.

    11 Voir infra p. 255.

    12 Nice, bibliothèque de Cessole.

    13 Londres, Tate Gallery.

    14 Voir Voyage pittoresque dans le Comté de Nice et les Alpes-Maritimes. Nice, Acadèmia Nissarda, 2005, 354 p.

    15 Clément Roassal, Vues de Nice et de ses environs, éd. par Hervé Barelli et Jean-Paul Potron. Ville de Nice, Nice Musées, 2005, 176 p.

    16 Louis Martiny, « L’Album de Nice de Ziem », Nice Historique, 1909, p. 43-44.

    17 Voir à ce sujet Jean-Paul Potron, Sylvain Amic, Paysages de Nice, Villefranche, Beaulieu du XVIIe au XXe siècle. Nice, éditions Gilletta Nice-Matin, 2000, p. 53-54 et 58-59.

    18 Voir Da Nizza a Genova impressioni di viaggio. Gli acquerelli de l’Epinois. [Catalogue des expositions à Albenga, Gênes et Nice en 1992- 1993]. Bordighera, Istituto internazionale di Studi liguri, 1992, 253 p.

    19 Plusieurs aquarelles ont été reproduites dans l’ouvrage Le Pays de Nice et ses peintres au XIXe siècle. Nice, Acadèmia Nissarda, 1998, 296 p.

    20 Monaco est l’un des sites privilégiés de Guiaud. En outre, on connaît quelques dessins de Grasse, Saint-Laurent, Saint-Martin, Roquebillière (musée Masséna), absents de cet album.

    21 Les nombreux dessins et aquarelles conservés par les descendants du peintre et le don important fait par Justin Guiaud au musée Masséna en 1921 permettent d’apprécier la variété des sites représentés par l’artiste.

    22 C’est là une intention fréquente chez les artistes. Ainsi de Paul-Émile Barberi qui, une vingtaine d’années plus tôt dans son album de lithographies, s’en explique dans le texte introductif : « [...] parmi tant de sites délicieux, que la nature offre, pour ainsi dire à chaque pas, j’ai dû nécessairement faire un choix, en me conformant au but de cet ouvrage, qui est destiné à rappeler aux étrangers tout ce que la ville et ses environs offrent de plus remarquable ». Société typographique, Nice, 1834.


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